Introduction
Il s'agit de la deuxième partie du cours portant sur les traitements des épilepsies. La question des comorbidités est abordée, en particulier le problème des comorbidités psychiatriques et des effets psychotropes des médicaments antiépileptiques. La question de la grossesse sous médicament antiépileptique est également traitée. Enfin, l'arrêt du traitement est évoquée, ainsi que les recours éventuels aux solutions non médicamenteuses dans la prise en charge des épilepsies
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Références
mardi 2 décembre 2014
lundi 1 décembre 2014
EPILEPSIE 2-1 Traitement des épilepsies (Cours DIU Franco-Vietnamien de Neurologie du 1er décembre 2014, Hanoi, VIETNAM)
Introduction
Il s'agit du premier cours, portant sur les traitements des épilepsies, de la deuxième session d'enseignement du DIU Franco-Vietnamien de Neurologie, qui se tient à Hanoï du 1 au 4 décembre 2014. Le LUNDI 1er décembre, la présentation porte sur la question des indications du traitement antiépileptique et les principales ressources thérapeutiques disponibles, en tenant compte du contexte vietnamien. L'adaptation au terrain (notamment dans le contexte des insuffisances d'organe (rénal, hépatique)) est abordée.
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références
mercredi 5 novembre 2014
EPILEPSY PATHOPHYSIOLOGY (cours M2 de Neuroscience 5/11/14, Grenoble)
Introduction
This teaching course is believed to represent an introduction to epilepsy. All aspects of epilepsy, including the clinics of seizures, epileptic syndrome classification, pathophysiology from the cellular to the network level and treatment are reviewed. Of course, oversimplification could be pointed out. The purpose is only to present a general view of the disease and symptoms, for a scientific audience, not a medical one.
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en cliquant sur l'image, vous avez accès au diaporama sous format pdf, trois diapositives par page.
Références
Quelques références générales et certaines plus spécifiques :
This teaching course is believed to represent an introduction to epilepsy. All aspects of epilepsy, including the clinics of seizures, epileptic syndrome classification, pathophysiology from the cellular to the network level and treatment are reviewed. Of course, oversimplification could be pointed out. The purpose is only to present a general view of the disease and symptoms, for a scientific audience, not a medical one.
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Références
Quelques références générales et certaines plus spécifiques :
- Il est fait mention de la situation spécifique des épilepsies symptomatiques des tumeurs cérébrales : En 2011, j'ai écris un article de revue générale sur le sujet, à l'occasion d'une réunion internationale sur les tumeurs cérébrales organisée par la Société Française de Neurologie. Bien que vieux déjà de 3 ans, il reste d'actualité. Disponible en suivant ce lien.
- Pour ce qui est de l'aspect physiopathologique, une façon d'essayer de comprendre le mécanisme épileptique est de partir des modes d'action des traitements antiépileptiques. Ceux-ci éclairent, en creux, la façon qu'ont les neurones de synchroniser de façon pathologique leurs activités. Avec Antoine Depaulis, nous avons commis un petit livret explicatif, à la demande du laboratoire GSK, sur le sujet des modes d'action des antiépileptiques. Peut-être utile à qui veut disposer d'une base de réflexion sur le sujet. Disponible en suivant ce lien.
mercredi 22 octobre 2014
CONFUSION, AGITATION ET DELIRE (Cours FIHU 22/10/14, Grenoble)
Cet enseignement est destiné aux étudiants en DCEM2.
Introduction
La confusion est un syndrome neuropsychiatrique fréquent, constitue une sorte de "voie finale commune", et de fait, peut survenir dans des cadres cliniques très divers. L'étiologie en est donc multifactorielle. Une confusion est associée à un risque élevé de morbidité et de mortalité. Il est important de repérer le plus rapidement possible le tableau clinique de façon à ménager la possibilité d'une intervention thérapeutique portant sur la cause. Détecter précocement les premiers signes de confusion permet de prévenir le risque d'évolution vers le coma et de limiter l'impact de la confusion sur l'état de santé du sujet (déshydratation, traumatismes...). Le traitement symptomatique est multiple, et le recours à des médicaments psychotropes le plus limité possible, de façon à ne pas aggraver l'état confusionnel ou morbide. L'identification des sujets à risque de confusion (personnes âgées, patients fragilisés par une affection chronique, trouble sensoriel, démence, alcoolisme chronique, trouble psychiatrique) permet de mettre en oeuvre des mesures préventives.
-------------------------------------------------------------------------------------- ECN/3 ITEMS de l'ECN impliquent la maîtrise du contenu du cours.
cliquer sur le lien pour accéder au diaporama (sans les vidéos) : Diaporama
******************************************************Quelques Encarts Utiles
La CAM est un outil diagnostic qui possède une sensibilité de 94% et une spécificité de 90 à 95%. Elle recense 9 critères, dont 4 sont majeurs et 5, complémentaires (elle a été validée en français, cf Laplante et al. 2005 en référence)
Pour porter un diagnostic de CONFUSION, il faut qu'au moins 3 de 4 critères majeurs soient présents : 1) début soudain et fluctuations des symptômes, 2) trouble de l'attention, 3) désorganisation de la pensée, 4) altération de l'état de conscience.
Les 5 autres critères qui font l'objet d'une recension sont : 1) la désorientaiton, 2) les troubles de la mémoire, 3) les anomalies perceptives (illusions, hallucinations), 4) l'agitation ou le ralentissemnet psychomoteur, 5) la perturbation du rythme veille sommeil.
Références
Laplante J, Cole M, McCusker J, Singh S, Ouimet MA. Confusion assessment method. Validation of a French-language version. Perspect Infirm 2005;3:12-4, 16-8, 20-2
Introduction
La confusion est un syndrome neuropsychiatrique fréquent, constitue une sorte de "voie finale commune", et de fait, peut survenir dans des cadres cliniques très divers. L'étiologie en est donc multifactorielle. Une confusion est associée à un risque élevé de morbidité et de mortalité. Il est important de repérer le plus rapidement possible le tableau clinique de façon à ménager la possibilité d'une intervention thérapeutique portant sur la cause. Détecter précocement les premiers signes de confusion permet de prévenir le risque d'évolution vers le coma et de limiter l'impact de la confusion sur l'état de santé du sujet (déshydratation, traumatismes...). Le traitement symptomatique est multiple, et le recours à des médicaments psychotropes le plus limité possible, de façon à ne pas aggraver l'état confusionnel ou morbide. L'identification des sujets à risque de confusion (personnes âgées, patients fragilisés par une affection chronique, trouble sensoriel, démence, alcoolisme chronique, trouble psychiatrique) permet de mettre en oeuvre des mesures préventives.
-------------------------------------------------------------------------------------- ECN/3 ITEMS de l'ECN impliquent la maîtrise du contenu du cours.
•Q63. Confusion, dépression, démences
chez le sujet âgé
–Diagnostiquer un syndrome
confusionnel,
un état dépressif, un syndrome démentiel, une maladie d’Alzheimer
chez une personne âgée
•Q184. Agitation et délire aigu
–Diagnostiquer une agitation et un
délire aigu
–Identifier
les situations d’urgence et planifier leur prise en charge
•Q199. Etat confusionnel et trouble de la
conscience
–Diagnostiquer un état confusionnel et un trouble de la conscience
–Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge
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******************************************************Quelques Encarts Utiles
ENCART 1 : FACTEURS DE RISQUE DE LA CONFUSION
·
Personne âgée
·
Sexe masculin
·
Déficience visuelle
·
Présence d’une démence
·
Sévérité de la démence
·
Présence d’une dépression
·
Immobilité
·
Déshydratation
·
Troubles métaboliques
·
Consommation chronique d’alcool
·
Consommation de médicaments sédatifs
·
Anémie
·
Douleur
·
Malnutrition
ENCART 2 : FACTEURS PRECIPITANTS DE LA CONFUSION
·
Maladie aigue
·
Maladie physique sévère
·
Infection (particulièrement du tractus urinaire)
·
Hyponatrémie
·
Choc
·
Immobilisation et contrainte physique
·
Cathétérisme urinaire
·
Chirurgie récente
·
Admission en soins intensifs
·
Modifications thérapeutiques récentes
ENCART 3 : UN OUTIL DE DIAGNOSTIC DE LA CONFUSION : LA CAM (CONFUSION ASSESSMENT METHOD)
La CAM est un outil diagnostic qui possède une sensibilité de 94% et une spécificité de 90 à 95%. Elle recense 9 critères, dont 4 sont majeurs et 5, complémentaires (elle a été validée en français, cf Laplante et al. 2005 en référence)
Pour porter un diagnostic de CONFUSION, il faut qu'au moins 3 de 4 critères majeurs soient présents : 1) début soudain et fluctuations des symptômes, 2) trouble de l'attention, 3) désorganisation de la pensée, 4) altération de l'état de conscience.
Les 5 autres critères qui font l'objet d'une recension sont : 1) la désorientaiton, 2) les troubles de la mémoire, 3) les anomalies perceptives (illusions, hallucinations), 4) l'agitation ou le ralentissemnet psychomoteur, 5) la perturbation du rythme veille sommeil.
Références
Laplante J, Cole M, McCusker J, Singh S, Ouimet MA. Confusion assessment method. Validation of a French-language version. Perspect Infirm 2005;3:12-4, 16-8, 20-2
samedi 18 octobre 2014
EMBODIMENT (Journée Psychomotricité, 18/10/14, Grenoble WTC)
"Les loupés de l'"embodiment". La neurologie entre le corps et l'esprit" conférence donnée le 18 octobre 2014, dans le cadre du congrès national des psychomotriciens (Programme)
Introduction
La découverte neurologique d'une inscription du corps dans l'esprit ("body/mind") remonte au début du siècle (Bonnier, Munk). Avec les progrès de l'imagerie, il est devenu aujourd'hui possible de cartographier l'ensemble des parties du corps au sein du cortex cérébral, de sorte que la notion de "représentation corticale" est devenue un paradigme dominant. Parallèlement, la description clinique de cas neurologiques où il existe un trouble de cette intégration est venue enrichir notre compréhension de ce qu'on appelle "l'embodiment" (ou "encorporation"). Les troubles de la représentation interne du corps, qu'elle relève de mécanismes afférents (schéma corporel) ou efférents (image du corps), soulignent l'intérêt, pour les psychomotriciens et psychomotriciennes, de dégager les moyens d'intégrer les sources diverses d'information (sensorielles, c'est à dire proprioceptive, vestibulaire et visuelle, mais aussi émotionnelles et motrices, via le mouvement) afin de résoudre ces "divorces" coûteux.
Diaporama (cliquer pour accéder au contenu)
Vidéo
Sur l'illusion de la main en caoutchouc, illustration de l'"embodiment" d'un artefact, d'une redoutable efficacité (testé sur Océane, la secrétaire du service, à l'aide de la main d'Elodie, interne !), la BBC avait commis un bref documentaire, subtilement intitulé "seeing is believing", visible sur youtube :
Références
des articles généraux qui résument essentiellement les troubles de l'embodiment : Un article remarquablement complet, portant sur l'ensemble des aspects cliniques et expérimentaux, a été publié il y a quelques années déjà dans Neuroscience & BioBehavioral Reviews. C'est une introduction très complète au sujet général, qui constitue également une excellente base bibliographique : incontournable (cliquer pour accéder à l'article)
des articles originaux, qui ont contribué de façon importante au champ :
La dissociation entre intention du mouvement, mouvement ressenti sans être effectué et mouvement effectué mais non conscient: Desmurget et al., Science 2009 (cliquer sur la référence)
La réappropriation corticale de membres greffés : Sirigu et al., Nature 2001
Introduction
La découverte neurologique d'une inscription du corps dans l'esprit ("body/mind") remonte au début du siècle (Bonnier, Munk). Avec les progrès de l'imagerie, il est devenu aujourd'hui possible de cartographier l'ensemble des parties du corps au sein du cortex cérébral, de sorte que la notion de "représentation corticale" est devenue un paradigme dominant. Parallèlement, la description clinique de cas neurologiques où il existe un trouble de cette intégration est venue enrichir notre compréhension de ce qu'on appelle "l'embodiment" (ou "encorporation"). Les troubles de la représentation interne du corps, qu'elle relève de mécanismes afférents (schéma corporel) ou efférents (image du corps), soulignent l'intérêt, pour les psychomotriciens et psychomotriciennes, de dégager les moyens d'intégrer les sources diverses d'information (sensorielles, c'est à dire proprioceptive, vestibulaire et visuelle, mais aussi émotionnelles et motrices, via le mouvement) afin de résoudre ces "divorces" coûteux.
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Vidéo
Sur l'illusion de la main en caoutchouc, illustration de l'"embodiment" d'un artefact, d'une redoutable efficacité (testé sur Océane, la secrétaire du service, à l'aide de la main d'Elodie, interne !), la BBC avait commis un bref documentaire, subtilement intitulé "seeing is believing", visible sur youtube :
Références
des articles généraux qui résument essentiellement les troubles de l'embodiment : Un article remarquablement complet, portant sur l'ensemble des aspects cliniques et expérimentaux, a été publié il y a quelques années déjà dans Neuroscience & BioBehavioral Reviews. C'est une introduction très complète au sujet général, qui constitue également une excellente base bibliographique : incontournable (cliquer pour accéder à l'article)
des articles originaux, qui ont contribué de façon importante au champ :
La dissociation entre intention du mouvement, mouvement ressenti sans être effectué et mouvement effectué mais non conscient: Desmurget et al., Science 2009 (cliquer sur la référence)
La réappropriation corticale de membres greffés : Sirigu et al., Nature 2001
mardi 14 octobre 2014
TABLE RONDE EPILEPSIE (réunion médicale du 14 Octobre 2014, à Annecy)
A l'occasion de la table ronde EPILEPSIE, une présentation sur les mouvements fantômes (cliquez sur l'image). Une manifestation pour le moins étrange, dont l'origine peut être épileptique (un cas)....ou non (un cas).
Un patient rapporte la survenue de mouvements anormaux involontaires, affectant un membre paralysé, ou une autre partie du corps, par ailleurs immobile. Ces sensations sont souvent impressionnantes, comme lorsque la partie gauche de son corps se déplace sur le plan du lit et menace de le faire chuter. Lorsqu'elles surviennent au cours de l'EEG, elles ne s'accompagnent d'aucunes modifications contemporaines de l'activité. Le contexte est celui des suites d'une lésion hémorragique centrale et pariétale droite, quelques années auparavant, ayant laissé une hémiplégie gauche, et plus précisément, une crise partielle motrice, prolongée, suivie d'une majoration transitoire de l'hémiplégie, quelques jours auparavant. L'évolution sera favorable, vers la disparition spontanée des manifestations hallucinatoires, en quelques jours. En parallèle, le cas d'un jeune patient présentant des phénomènes de mouvements fantômes (impossibles anatomiquement!) est présenté.
Les représentations des membres fantômes (et de leurs mouvements, lorsqu'ils existent) sont revus dans l'article récent de Brain (2014) par Schott.
Enfin, une étude par TMS (stimulation magnétique) de le représentation motrice corticale des membres amputés a été publiée dans Brain, en 2006, par l'équipe d'Angela Sirigu, de Lyon.
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Le diaporama est disponible en cliquant sur l'image ci-dessus. ou en suivant ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B7dEl6NsPYA9QkRUcFk4alpsWE0/view?usp=sharing
Un patient rapporte la survenue de mouvements anormaux involontaires, affectant un membre paralysé, ou une autre partie du corps, par ailleurs immobile. Ces sensations sont souvent impressionnantes, comme lorsque la partie gauche de son corps se déplace sur le plan du lit et menace de le faire chuter. Lorsqu'elles surviennent au cours de l'EEG, elles ne s'accompagnent d'aucunes modifications contemporaines de l'activité. Le contexte est celui des suites d'une lésion hémorragique centrale et pariétale droite, quelques années auparavant, ayant laissé une hémiplégie gauche, et plus précisément, une crise partielle motrice, prolongée, suivie d'une majoration transitoire de l'hémiplégie, quelques jours auparavant. L'évolution sera favorable, vers la disparition spontanée des manifestations hallucinatoires, en quelques jours. En parallèle, le cas d'un jeune patient présentant des phénomènes de mouvements fantômes (impossibles anatomiquement!) est présenté.
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REFERENCES / Ces perceptions anormales ont été décrites dans ce papier, dont le premier auteur est Daniel Antoniello, en 2010, dans la revue Cortex. Les représentations des membres fantômes (et de leurs mouvements, lorsqu'ils existent) sont revus dans l'article récent de Brain (2014) par Schott.
Enfin, une étude par TMS (stimulation magnétique) de le représentation motrice corticale des membres amputés a été publiée dans Brain, en 2006, par l'équipe d'Angela Sirigu, de Lyon.
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Le diaporama est disponible en cliquant sur l'image ci-dessus. ou en suivant ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B7dEl6NsPYA9QkRUcFk4alpsWE0/view?usp=sharing
mercredi 1 octobre 2014
EVITER CHARYBDE, NÉGOCIER SCYLLA : ENTRE PSY ET NEURO (réunion médicale neuro et psy du 1/10/2014, Park Hotel, Grenoble)
Introduction
Parmi les cas présentés, celui d'un syndrome de Capgras.
On peut trouver dans le film de Don Siegel (1956) "Invasion of the body snatchers", une illustration parfaite de ce tableau clinique fascinant :
Un DIAPORAMA INTRODUCTIF est disponible en téléchargement en cliquant sur la première dia ci-après.
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