mardi 17 octobre 2017

CONFUSION, AGITATION ET DÉLIRE AIGU [FIHU DU 18/10/2017] INCLUANT VIDEO ASSESSMENT


La confusion est un syndrome clinique témoignant de l'impact sur le fonctionnement cérébral d'une affection médicale, le plus souvent curable. La confusion témoigne, donc, d'une encéphalopathie aiguë non spécifique. Les éléments centraux du diagnostic de confusion sont la présence d'un trouble associant altération de la vigilance (trouble de l'éveil), de l'attention (difficulté à mobiliser et à soutenir les facultés attentionnelles disponibles) et de la conscience (telle qu'elle peut être évaluée par la "rapportabilité" des états de conscience : contenus, ou telle qu'elle est déduite du comportement du sujet). Le trouble est d'installation rapide, fluctue volontiers et s'accompagne de signes physiques (essentiellement de la lignée adrenergique : tachycardie, sueurs, polypnée, tremblements). Les autres signes sont les anomalies de la perception, les atteintes des fonctions instrumentales et la désorientation temporo-spatiale. Ces signes constituent des conséquences du trouble de la vigilance et des altérations de l'attention (capacité à discriminer l'information, à critiquer efficacement les percepts, etc...). 

La confusion a une cause qui est curable, le plus souvent. Chez les personnes les plus vulnérables (personnes âgés, affections neurologiques ou psychiatriques, polythérapies, etc..), les causes médicales générales (globes vésicaux, fécalomes, douleurs et fièvres) sont les plus fréquentes, avec les étiologies métaboliques et toxiques. Le quatrième volet des étiologies est représenté par les troubles neurologiques spécifiques. 

Le cours aborde également la question de l'agitation et du délire aigu. Confusion, agitation et délire aigu sont reliés à la fois sur le plan de la symptomatologie, mais aussi sur le plan étiologique. Il est habituel de distinguer les causes médicales et les causes psychiatriques.
L'ensemble du diaporama est visible sous format pdf, et téléchargeable en suivant ce lien : https://drive.google.com/file/d/0B7dEl6NsPYA9NFhsZ2JfV2lFY0k/view?usp=sharing
(ou en cliquant sur la diapositive de titre);

Les vidéos suivantes peuvent être utilement visionnées, elles présentent notamment de façon très pédagotigique les moyens d'investigations diagnostiques auprès d'une personne âgée suspecte d'être confuse


Intéressant à propos de la CAM, l'article sur les outils diagnostiques disponible ici : A l'occasion des cours précédents, j'avais mis en ligne des tableaux et des liens vers de la documentation qui sont visibles en suivant ce lien : http://neurobiblio.blogspot.fr/2014/10/confusion-agitation-et-delire-cours.html

mercredi 29 mars 2017

JNLF 2017 - ETAT DE MAL REFRACTAIRE ET NEUROONCOLOGIE

Au cours de la session des JNLF consacrée aux urgences dans les tumeurs cérébrales (ANOCEF), je présente le sujet de la prise en charge de l'état de mal réfractaire en neurooncologie. L'occasion de présenter (succinctement) les résultats de l'enquête menée auprès de 30 collègues épileptologues (analyse de 22 réponses).

La présentation est disponible en version filmée ici :

vendredi 17 mars 2017

SEPI 6 VIGILANCE

SEPI sur la vigilance, animé avec Emmanuel Gay et Renaud Tamisier. Le topo est visible sur cette capture vidéo.

jeudi 19 janvier 2017

COLLOQUE MEDICAL DU JEUDI (19/1/2017) Comment lutter contre la neurophobie des étudiants en médecine

La neurophobie est définie par une crainte exagérée de la neurologie, comme discipline et pratique médicale, conduisant certains étudiants à ne pas investir ce domaine et à se confronter à un sentiment d'incapacité devant les patients neurologiques qu'il seront, nécessairement, amenés un jour à croiser (1/10 patient des consultations de médecine générale présente un trouble neurologique).
Cette présentation commence par définir la neurophobie dans le contexte plus général des troubles phobiques, puis examine 1) le diagnostic de neurophobie, au travers des enquêtes menés dans divers contextes géographiques et qui pointent la perception de la neurologie par les étudiants et les jeunes médecins comme particulièrement délicate à négocier (difficulté, niveau de connaissance, niveau de confiance en pratique clinique), 2) les étiologies supposées (absence d'exposition à la neurologie, défaut de l'enseignement, problème de l'application des conséquences issues des neurosciences, complexité de la neuroanatomie, diversité des affections neurologiques) et 3) les remèdes proposés, dont les approches renouvelées de l'enseignement de la neuroanatomie, le recours aux vidéos, la pratique de la simulation et du mime, la place redonnée à l'examen clinique et l'entretien, le goût pour la neurologie narrative et l'emploi d'une méthode rigoureuse, basée sur la logique et l'approche scientifique.
Le diaporama est là : https://drive.google.com/drive/folders/0B7dEl6NsPYA9ZGtIQ2RZcUdIdkk